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Fenêtre sur crime
Passer son temps dans les trains n’a pas que des désavantages. D’abord parce que cela permet d’avoir des idées de roman policier. C’est le cas de Paula Hawkins, qui a esquissé ce premier roman lors de ses longs trajets de pendulaire londonienne. Ensuite parce que cela ouvre des fenêtres entières sur des univers étrangers. C’est le cas de Rachel, anti-héroïne de La Fille du train.
Récemment divorcée, Rachel est sur la mauvaise pente: elle glisse dans l’alcoolisme et perd son travail. Mais elle continue toutefois de penduler entre sa banlieue tranquille et Londres. Pour éviter que sa nouvelle colocataire se doute qu’elle a perdu son travail, mais surtout pour rester «normale». Elle passe ainsi des heures entières à regarder les paysages à travers la vitre du train et en particulier les habitants des maisons qui longent la voie de fer. Elle s’invente des histoires, des destins. Surtout à propos de ces deux amoureux, qu’elle appelle Jason et Jess. Ils lui rappellent son propre couple, avant que son mari ne la trompe et ne la quitte pour s’installer avec sa maîtresse.
Stupeur: un matin, Jason n’est pas là et Jess est avec un autre homme. Et quelques jours plus tard, Jess disparaît et fait la une des journaux.